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La route des corps
18 février 2009

Le retour de l'ébène

16 II 2009

Nouvelle semaine qui débute, et cette fois, en cette matinée quelque peu grise, ce n'est pas en train mais en BARCHETTA que je prends la route pour Valence.
Voici la petite histoire.
Il y a Mr L. internaute comme les autres, avec qui j'ai des discussions depuis bien longtemps, plus d'un an c'est sur. Nous échaffaudions sans arrêt des scénarii pour nous rencontrer. Car cette rencontre ne pouvait exister dans une banalité commune.
Ce qui fait que nous ne nous sommes... jamais rencontrés!
Sauf ce matin. La semaine précédente il m'informait qu'il devait se rendre à Valence pour la journée du lundi et se proposait de m'emmener.
Finalement, la voilà la rencontre originale.
Il me dit avec humour de venir avec une culotte de rechange... des fois que. Le temps est compté en réalité.
Alors à 7h 15 je descends avec ma valise, la Barchetta grise est là.
Diantre que c'est petit et favorise la proximité.
Je m'installe sans manteau bien sur. Qu'ai je donc mis ce matin là?
Ah oui, un bermuda ajusté en laine noire, des bottines et un haut normal (normal pour moi en tout cas).
Le trajet s'est fait de bla bla très sympathiques souvent tendancieux...mais nous sommes adultes!
Le trajet s'est fait à vive allure et je fus déposée toute fraîche devant mon établissement.
Oh non, aucune main balladeuse, ni geste à caractère sexuel, ce n'était pas le moment et je connais sa situation affective.
Respect.

Un début de journée fort agréable.
Alors quand je suis rentrée à mon appartement à 16h et que Mr N. m'a annoncée son arrivée imminente, cela m'allait très bien.

On connait Mr N. désormais.
Toujours d'abord, se toucher, les fesses (pour moi), les seins (pour lui). Il aime à caresser la peau des endroits dénudés, sorte de mise en éveil des capteurs sensitifs.
Pour s'enlacer, faire monter l'envie.
Me sucer les seins...parcourir la peau de l'autre du bout des doigts. Soulever un t shirt, venir caresser de la langue les tétons...
Effeuiller les vêtements... parcourir à petits pas maladroits la distance à faire jusqu'à la chambre... venir s'échouer jusqu'à ce petit lit une place à montants métalliques ronds et bleus.
Restent les quelques sous vêtements du bas...
Son slip en strecht suinte déjà de liquide séminale...
Mon envie s'accroît plus encore, je m'agenouille sur le lit, face à lui, debout le sexe qui coule et fait une auréole.
Je fais glisser son slip en bas de ses pieds et enfin la chair à nue je peux me mettre en action.
J'aime ces sexes emplis de désir de sexe, qui savent m'accueillir de leur mieux en se laissant faire. Ces peaux détendues et vibrantes au moindre contact et dessous les muscles en tension.
Quand les mains viennent se méler aux cheveux pour les réunir et permettre ainsi au sucé de voir en plus de ressentir ce qui est fait.
J'aime avoir les cheveux saisis sentir une tension surtout quand elle est à point nommé.
Mr N. aime se faire gamahucher par une femme, se faire palper en même temps. Mais ce qu'il aime beaucoup en plus d'avoir du plaisir et d'en recevoir, c'est d'en donner.
L'alternance est comme une danse, sauf quand comme moi, incapable de me laisser aller, je me mets en décadence et le rire est mon replis.
Pour autant, il ne se démonte pas et ajoute son rire au mien pour passer à la suite.
Je m'adosse alors comme je le peux au bout du lit, entassant le duvet, la polaire pour être bien. Mr N. se retrouve en é temps 3 mouvements entre mes jambes.
C'est un homme heureux lorsqu'il peut porter son regard et son odorat face à un sexe de femme offert et désirant de ses agissements.
Son visage radieux vient alors non sans avoir au préalable passer un doigt à sa bouche puis à mon sexe ouvert, lui même déjà lubrifié de toutes nos petites folies enthousiasmantes précédentes.
Cela le ravit et sa bouche sa langue arrive jusqu'à moi avec un entrain véritable et il lèche avec passion partout où il le peut faisant glisser, coulisser sa langue jusqu'à l'entrée douce entrée haut lieu de délice.
Très à l'écoute, des souffles et autres gémissements, sa patience et son goût pour cette pratique font qu'il ne peut concevoir de repartir sans avoir fait jouir sa partenaire.
Même si le temps nous était compté, ce n'était pas encore le moment pour moi.
Alors à mon tour je l'ai fait basculer à l'autre bout du lit (toujours petit le lit) et je conviens qu'il était à mon tour d'agir pour son bien.
Toujours aussi expressif, ses indications sont pour moi une bénédiction car je ne peux alors que le mener à la jouissance.
Je me suis allongée entre ses jambes pour un nouveau face à face avec son sexe toujours aussi appétissant, et content de me retrouver.
Ma langue courant de son aine à son scrotum, de son nombril à son gland de sa cuisse à ses valseuses... mes mains pétrissants, palpants toutes les zones alentours, encouragée par se propos
Jamais on ne m'a dit aussi souvent aussi fortement " Ce que j'aime comme tu me suces, comme tu me suces bien c'est fou".
C'est super exitant et puis aussi hyper flatteur, il faut bien le dire.
Qu'il est bon aussi d'avoir comme partenaire un homme jouisseur.
"Déesse du sexe" dit il. (Alors je pense à toi mon ami, qui m'appelle "Prêtresse du sexe" sans jamais avoir été en contact avec moi.)
SEs encouragements puissants et clair, en plus de ma suçion m'a fait lui humidifier sa zone obscure le plus possible et de venir jouer d'abord avec ma langue et chatouiller, détendre la zone, le faire frissonner.
Les gémissements quand ils arrivent à l'oreille donnent envie de poursuivre de mener encore un peu la danse et de voir à quel rythme on peut mener la partenaire.
De ma main je coulissais sur le sexe de ma langue je caressais l'étoile.
De glissement en écoute je changeais les mouvements.
Ma main pris le chemin du séant, et comme rien ne vient entraver le plaisir de Mr N. il n'y a pas de postures indécentes et il donne tous les accès possibles pour plus de plaisir.
Mon index vient prendre le relais de ma langue, et ma bouche celui de ma main...
J'écoutais ses intensités, expérimentants les rythmes dans le but de le mener au grand plaisir.
De mon mouvement de doigt glissé dans son anus, faisant des mouvements circulaires, additionné à celui de ma bouche sur son sexe son plaisir s'intensifia de plus en plus...
Ses paroles fleuries, claires me donnaient du plaisir à lui en procurer... Sentir son corps se contracter, sous mon doigt dans ma bouche, sous ma main...
Quelle cadence!
Je suivais ses indications ses souflles, ses râles, ses expressions de plus en plus fortes de plaisir.
Associer la fellation au doigter des zones innervés de l'anus... aucun homme n'a joui aussi fort de mes actions sur lui.
Mon plaisir n'était pas aussi grand que le sien mais il était réel.
J'étais ravie de lui avoir apporté cette intensité, il pouvait alors partir, le temps imparti arrivait à son terme.
C'est mal le connaitre.

Il m'a renversé me disant que je n'avais pas de raison de me satisfaire de son plaisir et que je méritais grandement le mieux.
Il a refourré son museau amoureux du genre féminin entre mes cuisses pour se donner la possibilité de me mener au plaisir... ce qu'il fit.
Notre timing était bouclé, le plaisir partagé.

Mardi fut une journée scolaire, le mercredi matin aussi.
Le déjeuner de mercredi midi devait me mener vers une nouvelle expérience.

Mr B. rencontré 15 jours auparavant sous la forme d'une ballade nocturne dans Orléans jusqu'aux quais, revenait manger chez moi. 
Manger ce que je pouvais faire, étant donné mes équipements culinaires.
Il est arrivé à 13h passé avec des fleurs, pour mon anniversaire et une boite dans laquelle il y avait des gateaux.
Les fleurs je les ai emmené dans ma salle d'arts plastiques où elles sont encore.
Les gateaux on les a mangé... mais pas à la suite du déjeuner.
Lorsque j'ai porté les assiettes à l'évier il s'est levé, pour s'approcher de moi, pour poser sa main sur ma joue, caresser ma gorge pour ensuite venir enfourner sa langue dans ma bouche.
Sa langue est puissante... dominatrice et... aspiratrice.
Bouhhh que c'est désagréable, ça surprend.
En tant que femme, on reste policée et on tente d'esquiver autant que possible.
Nous ne sommes pas compatibles de la langue, c'est tout!.
Ses mains me parcouraient les vêtements, dont il s'est débarrassé, n'avoir pas accès à ma poitrine l'agaçait.
Il s'est saisi d'un sein pour le porter à sa bouche. Là dessus j'ai rien à dire, je laisse faire, j'aime ça.
Il change de jumeau... alterne, me plaque contre le mur... je profite.
Il me fait avancer à reculons vers la chambre... l'homme ne lâche pas sa proie.

Il est grand, mince, finement sculpté, noir. cela faisait plus de 10 ans que je n'avais pas eu l'occasion de passer du temps avec l'Afrique. Mes souvenirs étaient bons (parce qu'ils sont lointains?), il sont mes premiers partenaires sexuels. Mon souvenir le plus présent étant l'usage des doigts de mon partenaire sénégalais de l'époque. Ces premiers attouchements de mon antre par d'autres mains que les miennes m'avaient littéralement ravie! d'une douceur, d'une sensualité extraordinaire. Premiers émois. Bref!
Il a 28 ans presque 29, son crâne est rasé comme une bonne partie de son corps. Il est brillant de sa peau noire et de ses dents qui contrastent... c'est beau comme vision je trouve. Son engin est toujours à la hauteur de l'Afrique, gigantesquement long... tellement que bander droit n'est pas possible. Cela dit avec sa belle courbe de jet d'eau vers le bas, ça reste rigide comme du "bois bandé". Sa queue pique un peu sur la hampe. Se passer la lame partout, ça donne du piquant, forcément.

Tout semble ne pouvoir commencer que par une fellation. J'ai pour sentiment que les hommes ne commencent pas les hostilités et aiment jouir de leur passivité avant d'avoir la nécessité de pénétrer... pour leur plaisir avant tout!
Les ébats ont duré, de verticalité en bête à deux dos. Nos peaux contrastes, se marient bien et peu à peu la pénombre de la journée qui prend fin attenuent ce contraste... son corps se font dans la pénombre pendant que le mien devient plus visible.
Sa préférence, la levrette.  J'aime à faire plaisir alors je m'y prête mais mon plaisir s'il y est n'est pas intense.
Je persiste à dire que c'est pas pour moi ça... sauf parfois... de la méthode, de la lenteur..J'aime pas trop cette profondeur, ça me fait mal.
Faut varier.

Pour autant la révélation vint de lui.
Adossé au mur sur le lit... je viens me glisser entre ses cuisses et apporter ma moiteur tropicale buccal à son braquemard. Ma langue s'égare sur les valseuses, l'aine,le scrotum...  Il est en totale découverte de ces effets.
Alors, par curiosité, je fais remonter l'extrémité de ma langue le long de son nombril pour parvenir jusqu'à ses tétons.
Contourner doucement, venir effleurer du bout de l'index, passer de l'humidité, détourer encore... faire tournoyer la paume à fleur de tétons... Revenir avec la langue, plus appuyer pendant qu'un doigt chatouille l'autre. Faire vibrer le téton du bout de la langue, approcher ses dents mordiller tout doucement, les mains parcourant le corps, rien ne doit être laissé au hasard.
De ses souffles, de son étonnement j'en retire un grand plaisir.
Son corps vivre, de plaisir de surprise, je ne m'en lasse pas.
Son plaisir s'intensifie, et s'il n'était pas Homme, j'aurai peut être pu le faire jouir de ces gestes  accompagnée (certes) d'une branlette.
Mais l'homme sait il se laisser aller à la découverte totale de nouveau plaisir, de se laisser manipuler entre les mains d'une femme jusqu'au basculement en dehors de la fellation?

De son bouleversement, je le laisse récupérer mais je n'ai pas l'intention d'en rester là.
Et de ses attouchements à mon sexe, je  n'avais pas été satisfaite. Je me suis mise en tête de lui montrer.
Comme il est toujours adossé au lit... je viens me caler contre lui. Il n'y a pas de raison.
Mr B. a le bras long et je lui explique que je vais me servir de lui, je le mérite.
Je lui ai pris sa main droite pour lui diriger vers mon sexe et sa main gauche pour la poser sur mon sein gauche.
Je suis sensible des seins, j'aime que l'on s'en occupe que l'on accentue leur sensibilité par leur manipulation.
Je le laisse me masturber comme il pense savoir bien le faire. Ca ne me va pas. Il me martyrise le clitoris.
Je lui explique ma sensibilité, comment faire pour me donner du plaisir.
Mon goût de la lenteur... les caresses qui doivent prendre plus de puissance en intensifiant la pression.
Les caresses doivent se faire de haut en bas dans une moiteur indispensable sur ma petite excroissance du plaisir.
Il manque de synchronisation mais les mouvements de mon bassin, mes courbures de reins l'aide quelque peu...
Je fais le nécessaire pour pouvoir me mener avec son aide, à ma jouissance, sans me servir de mes mains sauf pour m'agripper à ses avant bras.
Enfin je jouis.
Que ça fait du bien!

La journée prend fin. J'ai rendez vous avec mes amis pour le dîner du mercredi soir. Je l'accompagne à la porte du bas, elle est toujours fermée à clef. J'ai droit à un bisou. Et hop, le retour au quotidien peu reprendre.
Mr B. est ma dernière expérience sexuelle, avant mon week end parisien de Saint Valentin avec mes amies pour mon anniversaire. Je viens d'avoir 34 ans!
La semaine qui a suivit fut intense en travail, dernier coup de fouet avec les vacances scolaires.
Petite ascèse sans forcer... Le sexe est comme un boomerang, même si parfois ça m'agace, je sais que ça reviendra sous peu lorsque l'occasion va se créer.

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