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La route des corps
24 février 2009

Les progrès

23 II 2009

02h18, à chaud.
La porte de mon appartement vient de se refermer derrière lui.
Je suis au chaud sous ma couette, appuyée sur le côté, pour pouvoir écrire.
Mr M. est de retour.
Nous ne nous rappelons plus la dernière fois que nous nous sommes vus. Mais on s'est retrouvé comme on s'est quitté la fois précédente: chaleureusement sans effusion.
J'étais en pyjama, devant une émission sur ARTE sur Kingston, je l'attendais.
Un peu plus tôt dans la soirée, je reçois un message
23h53: Tu es rentrée?
23h54: Tu as envie de dormir seule?
23h57: Je viens si tu veux.
Je lui explique que ce serait avec plaisir mais que j'ajoute que je n'ai plus de chambre. Mes deux colocs ayant la priorité fonctionnelle des chambres du haut.

Mr M. 24 ans, très séduisant, visage fin, yeux sombres, pommettes roses (j'adore), cheveux épais avec un beau mouvement qui ne frise pas encore de n'être pas assez long; corps finement musclé (qu'il travaille pour le trouver plus beau, plus "massif"), peau exceptionnellement douce, brune (un délice).
Un vit de très belle longueur, un gland légèrement vrillé bien proportionné, capable de recul, il peut s'observer. Il se retire dès qu'il se sent venir pour faire durer le plaisir.
De petites valseuses, impossible de savoir si elles sont sensibles ou pas. Ne dis pas un mot pendant nos ébats et je dois tendre l'oreille pour écouter ses souffles.
Le jeune homme se concentre sur ses sensations, ferme les yeux, je peux le contempler à sassiété dans ses ressentis.

Il se déshabille, pose ses vêtements sur l'accoudoir plat du fauteuil en cuir, et vient s'allonger détendu à coté de moi, sur le dos, les coudes derrière la nuque.
il retire son t shirt.
Il me montre ses muscles, trouve qu'il a pris en masse de ses cuisses de ses abdos, du dos. (moi je ne sais plus depuis le temps que je ne l'ai vu!). Il me parle de massage (c'est comme un rituel qui l'arrange bien), je prends de l'huile prodigieuse et je m'exécute.
Il retire son boxer et s'allonge sur le ventre en diagonale du canapé.
Son corps est un régal pour les yeux, il est chaud  (le mien aussi), son extension l'est aussi, mais avant, j'aime à malaxer, pétrir, humer le dos,les bras, les fesses, diffusant, par la friction alchimique, le doux fumet de l'huile. Mes mains caressent fermement, parcourent la peau... Un petit rouleau d'épiderme courre entre mes doigts, des reins jusqu'à la nuque... de part et d'autre de la colonne vertébrale puis le plat de mes mains fait des cercles sur toute la surface qui est à ma disposition.
Il s'abandonne à moi, j'en profite, je tache de ne rien oublier.
Une fois qu'il sent tout son corps réchauffé de mes pétrissages et autres caresses, il se retourne verge en cours de tension dans mon champs de vision. Mes mains accompagnent sa rotation et je me positionne face à lui, mes cuisses enserrent les siennes.
Je viens caresser la peau, l'effleurer du bout des doigts, tout autour de ses organes reproducteurs, sans les toucher. Il joue de ses muscles et fait faire à son sexe de petits bonds.
Il est "à point", alors je viens doucement poser ma langue sur la chaleur du pli de son gland et j'en fais le tour. Toujours agenouillée dans l'axe de ses jambes, je me mets à le sucer délicatement pendant que mes mains s'accrochent à son corps pour y exercer de petites pression.
Il fait venir mon séant plus près de sa main droite afin de me tatouiller l'entrée du vagin, de son doigt mouillé (comme moi!). D'un autre doigt, t il cherche mon étoile, pour la mettre en condition. Je crois biuen qu'il voudrait bien jouer à la sodomie.
Ca lui avait plus lorsque je l'avais emmené en sous bois, avec la lumière filtrant au travers des branches, caressant les corps, et l'ambiance, l'excitation du milieu naturel, avait permis la sodomie.
C'était même bien bon. Pourtant je ne suis pas coutumière et souvent, si ça ne me fait pas mal, ça ne me fait rien.
Il faut vraiment que Pluton soit dans Saturne et que la Lune soit montante....sinon ça ne marche pas!!!

Il me laisse alors l'enfourcher... c'est l'une de mes positions préférées. surtout quand le vit est fait pour moi, qu'il est en accord parfait avec mon antre... je peux y aller de ma cadence... Un régal pour moi (ce qui est loin de lui déplaire il me semble).
J''aime les mouvements que nous avons, le rythme est le mien... c'est bon!
Mais le jeune homme aime le changement... il manque de patience (hélas pour moi!)
Et on change (dommage)
A  quatre, pattes, il vient plaquer son bas ventre contre mes fesses... je sens son sexe qui me pénètre. Ces moments restent indicibles et d'un délice extraordinaire. Il profite de son recul probablement pour se regarder faire (je n'en sais rien, je ne vois pas et dans le salon il n'y a pas de miroir). J'en profite pour plus ou moins cambrer mon arrière train et profiter du meilleur angle pour mes sensations.
De nouveau nous changeons de posture, et il vient se mettre sur le coté, moi aussi, en cuiller mais mon corps fait une perpendiculaire avec le mien.
Ce que je remarque dans mes échanges sexuels avec lui c'est que mon corps chauffe pas mal et de surcroît que je suis vite lubrifiée voire même glissante. Si embrasser le dérange, la sueur partagée ne lui procure aucun dégoût... et moi, j'adore ça!
Cette position me permet aussi de voir son sexe rentrer dans le mien, de participer au mouvements de nos corps mélés. Il a aussi accès à mes seins et mes cheveux, que j'aime à ce que l'on les tire un peu. De son autre main, à un moment, il a enserré mon cou, à peine serré et je dois dire que j'ai aimé ça.

Comme jamais rien ne dure, c'est à son imagination des postures que nous allons avoir à faire...
Il vient s'adosser contre le mur, jambes repliés et pieds à plat sur le matelas. Je viens me glisser contre lui, en présentant mon dos et mes fesses pour venir m'empaler sur son phallus toujours aussi vigoureux en passant mes pieds et mes mollets sous le pont de ses jambes.
Et c'est parti pour un pénétration en va et vient (est il possible qu'une pénétration ne soit pas en va et vient d'ailleurs?) plus ou moins profonde dont je gère par mes mouvements l'intensité.
Mais Mr M. est loin d'être inactif, c'est sa vocation d'ailleurs de faire travailler ses muscles et il donne lui aussi ses coups de reins.
L'enmêlage des corps est plaisant mais c'est drôlement physique. Et n'étant pas championne de gymnastique ni grande sportive, je dois bien dire que je me fatigue... d'ailleurs ça me fait rire.
Pour autant tout n'est pas fini... et l'on change une fois de plus, pour une amazone où je peux prendre mon temps... je me délecte de nouveau de mes ressentis. Et c'est plaisant de voir le visage de l'autre, se crisper, s'étirer, voir les sourires naître aux commissures des lèvres... le plaisir en action!
J'ondule, je me couche ma bouche près de son cou, je ne peux m'empêcher de goûter cette peau de faire des sillons du bout de la langue. Mon souffle se saccade peu à peu...
Ma cadence, mon rythme, nos chaleurs... humm, ce que c'est bon, je voudrais que ça dure encore et encore....
Son sexe, de ces enchaînements qui ont pris plus d'une heure, est au bord de l'explosion.
D'un coup, il se redresse, se mes à genou devant moi, mon visage devant sa superbe tension.
Il n'y a qu'une solution.
Je le finis à la bouche. J'aspire avec passion son gland pendant que ça main masturbe sa longueur avec la bonne tension (après tout ce sexe est à lui, il le connaît bien). Je sens les saccades de sa liqueur remplir ma bouche... Je continue de le sucer encore de plus en plus doucement, jusqu'à ce que ma bouche quitte son sexe.
La bouche pleine, je file expier au lavabo de la salle de bain, la capote nouée à la main (oui même si son final vient d'arriver, il en a quand même fait couler dedans au fil de nos ébats...)
Je reviens au salon, il est allongé sur le dos, en biais. Il récupère la main jouant avec son sexe qui retrouve peu à peu son repos.
Je m'allonge à coté de lui, on discute un peu.Il s'interroge sur ses performances et me dit: "alors j'ai fait des progrès?"
Comme ça fait longtemps qu'on s'est vu, il a pratiqué bien sur. Il a besoin d'être rassuré.
Sa question me fait sourire et je lui dis qu'il est vrai que la spécialité avec lui c'est l'originalité des positions et son contrôle pour ne pas éjaculer qui fait des ébats de longue haleine!
Je ne sais pas si ma réponse le satisfait mais c'est ce que j'ai dit.

Puis on sent l'air sur nos peaux sensibles. Je vais aux toilettes (les femmes doivent toujours aller aux toilettes après l'amour, c'est quasi obligatoire), quand je reviens il s'habille. Il n'y a pas de portes au salon et je vis avec 2 hommes en colocation. Mr M. a toujours et depuis le début voulu se faire plus que discret, à la différence de  Mr S. qui est bien plus sur de lui, pour un âge équivalent. Ce ne sont pas les mêmes personnalités.

La porte se referme. J'éteins les lumière, je me mets sous ma couette réchauffé par nos corps, je sens mes mains. Elles sentent encore lui, moi, nous.
Je m'endors facilement, pour une bonne nuit.

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