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La route des corps
10 octobre 2009

Rez de chaussée

Aujourd'hui, c'est Mr S qui est venu.
Difficile de se voir, ayant désormais une vie plus traditionnelle, avec un compagnon.
Pas facile de ne pas céder à ses pulsions. Me refuser du plaisir m'offusque.
J'ai profité d'une brèche, pour le recevoir après des semaines sans avoir touché un autre.

Je suis la seule résidente de mon immeuble de 3 étages, mon propriétaire attend que je déménage, les 2 autres appartements sont vides depuis le printemps. Je l'ai donc attendu au 1er étage assise au soleil devant la porte fenêtre ouverte. J'ai les clés de tous les appartements.
La dernière fois que Mr. S est venu, nous avons mené nos ébats dans cet appartement du 1er; sur le parquet. Un peu rude et pour le coup, un peu rapide...

Nous avons échangé quelques SMS très clairs et un peu piquants avant de nous retrouver. J'ai respecté sa proposition et j'ai retiré mon string avant son arrivée.
Je l'ai entendu, avant qu'il sonne. Le son de sa moto est puissant, reconnaissable et me fait de l'effet. J'avais préparé sa venue et ouvert la porte fenêtre donnant sur la courette et recouvert le vieux canapé qui est resté avec un paréo.
Il sonne, il est en retard de 15 minutes. Je viens le chercher en bas, je lui ouvre la porte.
Je suis devenue très sensible à sa tenue de motard. Ce blouson seyant près du corps, son corps mince et bien taillé, ça me...
Il est souriant, comme toujours d'ailleurs. Nous sommes contents de nous voir. "ça fait longtemps" me dit il. Et oui, la donne a changé, mes disponibilités sont rares.
On s'embrasse. J'aime ce goût qu'il a.
Aucune gène à embrasser 2 hommes sur la même période. La relation n'est pas la même, les enjeux diffèrent. Ce n'est pas le même tableau, deux cases différentes, je me sens à l'aise dans les deux rôles.
Toujours il me caresse les seins; il les aime je crois. C'est presque la première chose qu'il fait lorsque l'on se revoit, comme si c'était la preuve que nous étions bien ensemble à cet instant.

Je l'invite à me suivre dans l'appartement du rez de chaussée. Il est surpris mais je pense que c'est plus raisonnable de le recevoir en dehors des murs où je vis.

Il est coutumier de mes originalités, faire l'amour dans un autre appartement c'est la seconde fois avec lui, sans compter celle où j'ai commencé nos ébats dans l'escalier de mon immeuble. On se connait depuis quelques années maintenant... des libertés se prennent au fil du temps et de la confiance que l'on s'accorde.

Il me suit, retire son équipement de motard... me passent les mains dans les cheveux, m'embrassent toujours fougueusement... j'aime bien. Je lui pétris les fesses; fouillent ses cheveux trop courts... Il glisse ses mains sous ma jupe, vient me caresser les fesses. Son idée, je l'ai réalisé, il sourit de plaisir... et  s'empresse de me déshabiller. Il me retire mon gilet, je lui retire son pull en coton. Il n'a jamais rien en dessous.  Dans la foulée mon haut est retiré et il dégraphe mon soutien gorge.

Il plonge son visage sur mes seins lourds et vient me les picorer, ses mains s'affairent. J'ai très envie de gouter son corps. Je prends son visage dans mes mains pour venir plaquer mes lèvres sur les siennes. Une fois rassasiée, je fais courir ma langue le long de son cou, je parcoure ses tétons, les rends érectibles et je me délecte de son ventre chaud, ondulant, rempli de désir. Mes mains n'avaient pas tardé à se diriger vers l'objet de ma convoitise. Sentir ce corps indépendant s'enfler sous mes doigts générait une montée supplémentaire de l'envie de le prendre en bouche.

Je n'étais plus vêtue que de mes bas résille et de mes bottes hautes. Je me suis agenouillée devant sa forme saillante, fière. Approcher ma bouche d'un sexe en érection me donne toujours la sensation d'être bien à ma place. Et le retrouver après une longue période d'absence fut un vrai plaisir, le retour d'une gourmandise. J'ai pris le temps de le faire rouler sous ma langue, de le sentir palpiter sous mes lèvres. La tension montait. Mr S. est toujours aussi enthousiaste et fougueux et désirait rapidement passer à la suite. On a fait quelques mètres en jouant de nos langues pour s'installer sur un vieux canapé sorti d'Emmaüs, toujours présent dans le salon vide de l'appartement.

Il me fait m'allonger, le dos appuyé sur un bras de canapé, les fesses proches du bord pour venir me gamahucher avec précision sur le clitoris et me doigter peu à peu, augmentant l'intensité de ses aller/venues me faisant gémir de plaisir. M'entendre l'excite et c'est bien ce pourquoi nous sommes là. Je le bascule pour venir à  califourchon sur lui. Les premières pénétrations resteront à jamais un délice inexplicable.Mais la position est inconfortable. Je m'allonge sur le dos, il prend mes jambes autour de lui et me pénètre avec force et entrain. Je sens ma chatte se délecter de plaisir de ce chibre qui la prend. SOn visage est toujours illuminé, ses assauts se font force et puissance.

Nous changeons souvent de positions pour reprendre le souflle, pour atténuer son excitation que l'on puisse durer plus encore. Lui présenter ma cambrure et tous mes orifices ont un fort pouvoir, me prendre en levrette est un pur exitant malximal pour lui... Après quelques échanges, il se retire de lui même pour ne pas exploser. A nouveau je m'allonge jambes pliées, écartées, en alternance ses doigts, sa langue s'affaire sur mon antre. Mon corps se tend de plaisir... Ses doigts lubrifiés de ma cyprine, viennent se faire joueurs autour de mon petit trou. Mr S se fait de plus en plus audacieux depuis que je le connais. Sa fougue si elle me plait pour nos jeux fougueux, je ne le laisse pas encore bénficier de cette autre possibilité. Pas encore.

J'ai étiré mes jambes au dessus de ses épaules; après avoir retiré mes bottes... il m'a pris par les chevilles pour me prendre vigoureusement... le rythme s'emballait, nos voix se mélaient. Il m'a fait glisser sur le coté, passer une jambe sous lui, l'autre entre ses mains devenant un gouvernail ses hanches au creux des miennes. Mon clitoris bénéficiant des frottements de son pubis, mon plaisir n'en était que plus intense... Ses pénétrations profondes et chaudes, mon excitation coulait entre nous. Haletant, le plaisir s'intensifiait et la jouissance l'a emporté, le tout dans son préservatif.

Quel plaisir ces ébats, sanspression, sans attente toujours réussis par leur enthousiasme et ce petit piquant d'une vie parallèle.

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